Prendre le volant après avoir pris des médicaments n’est pas sans risque. Avec les fêtes de fin d’année qui approchent, on fait le point sur les différents niveaux de risques.

Après avoir constaté que la connaissance des pictogrammes de sensibilisation des usagers aux risques de la prise de médicaments sur la conduite était insuffisante, la Délégation à la sécurité routière a lancé récemment une nouvelle campagne d’information sur les dangers routiers liés à des pathologies médicales ou à la prise de médicaments.

À chaque niveau de dangerosité, sa couleur spécifique

Pour rappel, il existe 3 niveaux de risques indentifiables par un pictogramme décliné en 3 couleurs sur les boîtes de médicaments :

  • Niveau 1 (jaune) : la prise de ce médicament n’est pas dangereuse mais il faut rester vigilant quant aux manifestations signalées dans la notice d’utilisation du médicament.
  • Niveau 2 (orange) : la prise du médicament peut remettre en cause la conduite. Il est nécessaire de demander l’avis d’un professionnel de santé avant de prendre le volent.
  • Niveau 3 (rouge) : la prise du médicament rend la conduite dangereuse, avec un effet qui peut se prolonger après l’arrêt de la prise du médicament. L’avis du médecin est recommandé avant de vous remettre à conduire.

Quels sont les effets potentiels des médicaments ?

Les effets sont variés et peuvent apparaitre de manière isolée ou cumulée :

  • des troubles de la vue ;
  • un ralentissement des réflexes, une baisse de la vigilance et de l’attention, de la somnolence voire un endormissement ;
  • des vertiges et troubles de l’équilibre...

A noter qu’en cas de fatigue, il est possible que les effets s’aggravent.

Quels types de médicaments présentent un risque pour la conduite ?

Les somnifères et certains anxiolytiques sont des médicaments qui sont régulièrement retrouvées dans les analyses des accidentés de la route. Mais d’autres médicaments peuvent potentiellement être dangereux, tels que les antidépresseurs, les médicaments contre les douleurs et la fièvre ou encore les antidiabétiques et les anti-inflammatoires.

Certaines pathologies peuvent également avoir une influence sur les capacités à la conduite, qu’elles soient motrices, visuelles, auditives ou encore neurologiques. En cas de doute, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin. Il pourra notamment vous conseiller pour la prise d’un rendez-vous auprès d’un médecin agréé pour l’évaluation de votre aptitude à la conduite.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.service-public.fr