Les professionnelles du GHU Paris psychiatrie & neurosciences (75) concernées par l’endométriose bénéficient depuis fin mars 2023 d’un accès offert au programme School of endo de la start-up Lyv en partenariat avec la MGEN, pour les accompagner dans la gestion de leur maladie au quotidien.

Douleurs aigues au ventre, troubles gastro-intestinaux, fatigue chronique… : tel est le lot quotidien des femmes qui souffrent d’endométriose. Dans le monde hospitalier, composé à 80 % de femmes, cette maladie a un retentissement majeur sur leur qualité de vie au travail. C’est dans ce cadre que la start up française LYV a noué un partenariat avec le GHU Paris.

L’endométriose c’est quoi ?

C’est une maladie gynécologique qui touche 1 femme sur 10 en âge de procréer. Elle résulte d’un dysfonctionnement de l’endomètre (muqueuse de l’utérus) qui va aller se fixer sur d’autres organes et avoir un retentissement majeur sur leur vie.

A ce jour, cette maladie est incurable et de nombreuses femmes continuent d’avoir des années d’errance médicale avant que le diagnostic ne soit posé. Elles doivent ensuite apprendre à vivre avec la maladie sans pouvoir toujours bénéficier d’un accompagnement, comme c’est le cas pour des affections de longue durée reconnues (ALD).

Un programme pour aider à vivre le plus sereinement possible

Depuis le 30 mars dernier, environ 200 personnes parmi les 5 600 professionnelles du GHU ont pu s’inscrire au programme School of endo. D’une durée de 6 mois,  cette approche pluridisciplinaire, gratuite, créée par et pour les patientes, allie expertise médicale et thérapies complémentaires, pour mieux comprendre l'endométriose en adoptant un mode de vie adapté.

Les participants ont accès à une communauté engagée et solidaire, à des sessions live avec des experts de l'endométriose, des masterclass et des mises en application d'exercices. La société Lyv mène autour de sa plateforme et de l’usage de ses contenus théoriques et pratiques, une recherche scientifique pour permettre de collecter des données uniques sur les facteurs déterminants de la qualité de vie. Ses recherches visent non seulement à mesurer l’efficacité des parcours de la School of Endo, mais surtout à faire avancer la recherche globale sur l’endométriose.

« Nous sommes très heureux de ce partenariat qui nous permet de prendre soin de celles qui prennent soin. L’objectif est double mobiliser l’ensemble de notre communauté hospitalière autour de la connaissance de l’endométriose et de ses impacts tant sur la vie personnelle que professionnelle et offrir à celles qui en souffrent un moyen d’alléger le poids de la maladie sur leur quotidien. Les employeurs publics doivent se saisir de ce sujet et le GHU Paris psychiatrie neurosciences est fier d'en être le précurseur ».
Noémie Schoebel, Directrice des Ressources Humaines du GHU Paris Psychiatrie et neurosciences.