Au CHU de Besançon, l’objectif est clair : doubler le nombre d’utilisateurs de modes de transports doux à l’horizon 2025. Entre 2021 et 2023, leur nombre est déjà passé de 20 à 27 %. Mais comment parvenir à cet objectif de 40 % ?

Dans le cadre du plan mobilité 2021-2025, le CHU de Besançon veut doubler le nombre d’utilisateurs de modes de transports doux d’ici à 2025. La Direction souhaite réduire les émissions de son personnel en favorisant l’utilisation des modes de transports alternatifs lors des trajets domicile-travail.

Entre vélo, covoiturage, bus, tram et train

Le CHU est le plus grand employeur de Grand Besançon Métropole avec près de 7 300 agents. Environ 1 930 agents utilisent les transports doux comme le vélo, le covoiturage, ou encore les transports en commun pour se rendre au travail. C’est d’ailleurs ce dernier mode de transport qui est le plus plébiscité, car près de 1 031 agents les prennent régulièrement, bénéficiant ainsi du remboursement à hauteur de 75 % de leur abonnement.

Ces résultats s’expliquent en partie par la localisation des lieux d’habitation des agents. En effet, 40 % des personnels résident à Besançon et deux tiers d’entre eux sont en connexion directe au CHU par le tramway ou le bus.

La volonté d’un engagement plus fort

Lors d’une consultation citoyenne menée pendant 6 semaines à l’été 2021, 950 agents n’ayant pas encore sauté le pas se disaient prêts à changer leurs pratiques. C’est dans cette lignée que le CHU s’est fixé l’objectif d’atteindre 40 % des utilisateurs de transports doux. Les agents ne sont plus à convaincre, il faut à présent leur donner les moyens d’atteindre cet objectif !

Comment réduire les émissions de CO2 ? Grâce aux actions du CHU pour augmenter le télétravail et réduire les déplacements professionnels lors des missions et des formations. D’autres actions sont envisagées telles que la création de nouvelles places de parking-vélo sécurisées ou l’affectation d’un parking supplémentaire au covoiturage. En parallèle, les collectivités locales mettent également l'accent sur la mise en place de pistes cyclables ou de passages aisés entre les modes de transport.

Cet engagement de l’hôpital s’inscrit dans le concept « One Health », pour une vision unifiée de la santé humaine, animale et environnementale.

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