Témoignage de Vanessa Barbier, aide-soignante en réanimation au CHU de Rouen (76)

Quelle aide vous apporte le C.G.O.S, en termes de prise en charge, pour Tyméo ?

Depuis mon entrée au CHU, en 2014, le C.G.O.S nous accorde une prestation Enfant en situation de handicap de 700 € environ, versée chaque année, qui complète celle de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées). Elle est la bienvenue car elle nous permet de financer certaines dépenses supplémentaires liées à la situation de Tyméo : mutuelle plus étendue, piles pour les appareils auditifs, lingettes…

Quelles démarches avez-vous dû mener pour obtenir ce soutien ?

Elles ont été très simples. J’ai téléchargé, rempli puis envoyé par courrier le formulaire de demande du C.G.O.S, disponible sur son site, auquel j’ai joint la reconnaissance par la MDPH du taux d’incapacité de notre fils. Je dois renouveler la demande chaque année puisque la MDPH nous demande de remplir un nouveau dossier à ce rythme. Mais c’est vite fait et le C.G.O.S est réactif. C’est mon mari qui m’a suggéré d’aller voir sur son site ce que proposait le C.G.O.S. Sans lui, je n’y aurais peut-être pas pensé. Aujourd’hui, quand je comprends qu’un collègue est concerné, c’est moi qui l’incite à aller se renseigner.

Quel conseil lui donneriez-vous ?

Tout simplement de contacter le C.G.O.S. Je sais qu’il sera bien accueilli et qu’il trouvera des réponses. Et puis de ne pas baisser les bras. Quand on aime son enfant, rien n’est insurmontable. Certains jours sont difficiles, mais on y arrive. Au-delà des moments de tristesse, Tyméo nous apporte tellement de bonheur ! Aujourd’hui, je dirais aussi que c’est bien de pouvoir discuter un peu plus avec d’autres personnes confrontées au handicap, dans un cadre associatif par exemple. Car, après l’annonce d’un diagnostic, on est souvent livré à soi-même, sans piste concrète à suivre. Il faut tout découvrir par soi-même. Mais faire partie d’une association prend du temps. Et Tyméo nous en demande déjà beaucoup...