Catherine, cuisinière : mettre du plaisir dans l’assiette des résidents

Catherine Biaugeaud est cuisinière au centre hospitalier gériatrique d’Uzerche en Corrèze (19). Avec toute l’équipe restauration de cet établissement médico-social, elle s’attache à redonner un peu de plaisir à des résidents qui en ont beaucoup perdu depuis le début du confinement.

Et si le plaisir gustatif et le bonheur de manger de délicieux repas adoucissaient un peu la vie des personnes âgées confinées en établissement ?  C’est la conviction du pôle restauration du CHG d’Uzerche où Catherine Biaugeaud travaille depuis 2002. « Même si nous ne sommes pas en contact permanent avec les 137 résidents, nous avons de la peine pour toutes ces personnes qui se sont retrouvées isolés du jour au lendemain, sans plus aucun contact physique avec leurs proches, leur famille. Nous avons eu tout de suite envie de leur apporter à notre échelle de petites douceurs ». Gâteaux maison, cakes pour le goûter, bientôt glaces italiennes… les idées culinaires ne manquent pas pour embellir le quotidien confiné des personnes âgées. « Depuis le début de la crise, nous donnons notre maximum pour préparer des menus gourmands, diversifiés, de saison et équilibrés ! », confie Catherine. L’équipe de cuisine du CHG produit aussi une centaine de repas livrés à domicile pour des personnes âgées du secteur et pour les résidents de la maison de retraite de Perpezac le Noir.

Des règles d’hygiène et de sécurité scrupuleusement respectées

« Nos plats sont confectionnés de façon traditionnelle par les cuisiniers de l’établissement. Ils sont ensuite abaissés à une température de 3°C, conservés en chambre froide et transportés vers les lieux de consommation à une température comprise entre 0 et 3°C ». Les règles d’hygiène concernant la sécurité sanitaire sont particulièrement strictes tout au long de la chaine de production, de conditionnement, de stockage, de transport et de remise en température. Elles ont été encore renforcées pour tenir compte des contraintes liées à l’épidémie de Covid-19. « Depuis le début de cette crise, nous n’avons manqué d’aucune protection, masque, gant ou gel hydroalcoolique. Je me suis toujours sentie en sécurité sur mon lieu de travail. Cela mérité d’être souligné. Mon mari travaille lui aussi au sein du pôle restauration et nos deux enfants, âgés de 6 et 11 ans, ont été accueillis autant que nécessaire par les enseignants et les équipes périscolaires. C’est aussi grâce à toute cette organisation que nous pouvons donner autant d’énergie et d’attention à nos résidents », conclut Catherine Biaugeaud.