Jacqueline Boudjenane, ASH auprès des personnes âgées

Agent de service hospitalier à l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Jacques Weinman, à Avanne, dans le Doubs, Jacqueline Boudjenane se consacre aux petits bonheurs des personnes âgées.

« J’ai toujours exercé un travail basé sur les relations humaines. Avant j’étais vendeuse, j’aimais le contact avec les gens. Ce contact, je le retrouve aujourd’hui dans mon métier d’agent de service hospitalier », confie Jacqueline Boudjenane. Elle a appris le métier sur le tas. Recrutée en 2007 dans un foyer logement, elle sert les repas et fait le ménage – une première approche du métier. Elle apprécie le contact avec les personnes âgées, qui va la conduire à postuler au poste d’ASH proposé par l’Ehpad d’Avanne. Là-bas, Jacqueline Boudjenane travaille de 8 h 30 à 16 h 30, ou, selon les jours, de 13 h 40 à 21 heures. En arrivant le matin, elle débarrasse la table du petit-déjeuner que les résidents viennent de prendre, et fait la vaisselle. Puis, c’est la tournée d’hydratation : elle rend visite aux 43 résidents et leur fait boire de l’eau ou du sirop, selon leurs envies. Elle distribue le courrier. À midi, elle prépare la table pour le déjeuner. Certains résidents ont besoin d’une aide pendant le repas. « Je travaille avec une autre ASH et deux aides-soignantes. J’apprécie d’être en équipe », témoigne-t-elle. La journée se termine par la transmission avec l’infirmière : les collègues font le point sur ce qui s’est passé dans la matinée.

Un métier varié

Lorsqu’elle travaille l’après-midi, Jacqueline Boudjenane fait le ménage des chambres. Elle prépare les fiches repas avec le médecin. « Si quelqu’un a le diabète, il faut adapter son alimentation. » Le soir, elle nettoie la salle à manger et l’office alimentaire. « Ce que j’aime dans mon métier, c’est la diversité », sourit Jacqueline Boudjenane. Et surtout, le contact avec les personnes âgées. « Elles nous donnent des leçons de vie. Malgré les épreuves qu’elles ont traversées, elles ne se plaignent jamais. » Et puis, certaines personnes n’ont plus de famille, plus aucune visite. C’est alors l’équipe qui devient leur famille. Jacqueline Boudjenane se souvient du mariage de deux résidents, un moment de bonheur qu’elle n’oubliera jamais. Cependant, un an plus tard, l’un des deux décède. « C’était très dur, nous étions très proches. » La fin de vie d’un résident – c’est une des difficultés de son métier. Mais en dehors de ces moments de tristesse, son quotidien est jonché de petits bonheurs. « Un mot gentil, un geste, cela fait tellement plaisir aux résidents ! »