Témoignage de Caty, aide-soignante au centre hospitalier de Tourcoing (59).

Dans quelles circonstances avez-vous bénéficié du congé de solidarité familiale ?

Ma maman était atteinte d’un cancer de la moelle osseuse. Son état s’est dégradé d’un coup et elle a été hospitalisée dans le service des soins palliatifs du centre hospitalier de Tourcoing. Quand les médecins m’ont appris qu’il lui restait peu de temps à vivre, j’ai demandé un congé de solidarité familiale pour rester à ses côtés.

En quoi consiste ce congé ?

Une prestation est versée par le C.G.O.S lorsqu’on arrête de travailler dans le cadre du congé de solidarité familiale, et que l’on perçoit l’allocation journalière d’accompagnement en fin de vie. Il y a deux formules : soit 21 allocations maximum en cas de cessation totale d’activité, soit 42 demi-journées. En plus des 55 euros versés par mon employeur, j’ai reçu du C.G.O.S 420 euros (20 euros bruts pendant 21 jours). C’est une aide non négligeable. Entre la demande du congé et l’autorisation, il faut compter environ 15 jours. Dans mon cas, cela a été plus rapide. Le service des ressources humaines a été très conciliant, car le temps était compté.

Quelle aide vous a-t-il apporté ?

Ce congé a été très précieux pour moi. J’ai pu rester auprès de ma maman jusqu’à la fin. C’était essentiel pour moi d’être avec elle. Par ailleurs, j’ai été remplacée immédiatement dans mon service. Cela m’a ôté toutes inquiétudes professionnelles. Je n’ai pas culpabilisé d’être absente vis-à-vis de mes collègues. Perdre un proche, cela peut arriver à tout le monde. C’est très appréciable de voir que le C.G.O.S est présent dans de telles circonstances.